Cécile GEOFFROY soutiendra publiquement ses travaux de thèse intitulés "La résilience organisationnelle en contexte extrême. L’équilibre centralisation/décentralisation dans la gestion de l’accident de Fukushima Daiichi", dirigés par Monsieur Jean-Claude RUANO-BORBALAN
La résilience organisationnelle en contexte extrême. L’équilibre centralisation/décentralisation dans la gestion de l’accident de Fukushima Daiichi
Thèse soutenue par Cécile Geoffroy (HT2S, Cnam)
Résumé
Cette thèse vise à modéliser l’entrée en résilience des organisations en contexte extrême. L’accident de Fukushima Daiichi, étudié au travers du témoignage de Masao Yoshida, directeur de la centrale lors des faits, et des rapports d’enquête, soutient la recherche en tant qu’étude de cas. Ces sources d’informations croisées avec notre cadre théorique, nous permettent de répondre à la question de recherche suivante : Dans quelles mesures pouvons-nous parler de résilience lors de l’accident de Fukushima Daiichi ? Si oui, quelle forme la résilience a-t-elle prise, quels processus ont été activés et ce plus particulièrement dans lors des premiers temps du processus général de résilience ? Une méthodologie spécifique d’analyse du matériau est produite et démontre l’utilité du témoignage de Masao Yoshida pour participer au retour d’expérience. La thèse tire un ensemble de leçons de l’accident et propose une grille d’analyse originale en regard de l’équilibre précaire entre centralisation et décentralisation que le témoignage et les rapports d’enquête mettent en lumière. Le modèle produitdéfinit en détails la logique processuelle et émergente de l’entrée en résilience.
Composition du jury
M. Jean-Claude RUANO-BORBALAN Conservatoire National des Arts et Métiers Directeur de thèse
M. Benoit JOURNE Université de Nantes Co-directeur de thèse
Mme Frédérique CHEDOTEL Université d'Angers Examinateur
M. William DAB Cnam Examinateur
M. Philippe DURANCE Cnam Examinateur
M. Didier BAZALGETTE DGA Examinateur
M. Pascal LIEVRE Université Clermont Auvergne Rapporteur
M. Amaury GRIMAND Université de Nantes Rapporteur