L’industrialisation de la construction en Europe (19e-20e s.)
Ce séminaire a été annulé.
Ce séminaire de recherche historique, porte sur la construction neuve — bâtiment, logement, lotissement, travaux publics, génie militaire et civil, — et ses techniques. Le regard des historiens de la construction, de l’architecture, du logement, du travail ou de l’industrie, fixé sur le douloureux décollage industriel de la construction lourde en Europe dans l’immédiate Après-guerre est focalisé sur la seule technologie du béton armé. La construction légère — bois, métal — est totalement oubliée. Le bois, matériau largement oublié depuis les années 1960, est pourtant le premier porteur de l’industrialisation de la construction. D’abord pour les militaires, les sinistrés, les fortifications de campagne. Le premier Traité de l’art du baraquement d’Antoine Lomé (1804) jette fort à propos les bases de l’industrie du logement. La baraque est, dans la reconstruction. Le bois est aussi, avec les métaux le matériau des nouvelles résidences secondaires de la villégiature. La construction métallique, berceau de l’industrie et structure de bureau d’étude, elle joue un rôle fondamental dans l’industrialisation à condition d’analyser tous les métaux — fonte, fer, acier, zinc, aluminium — qui innervent — tube, poteau, — ou enveloppent — paroi, couverture. L’étude de la construction bois et métal — légère — en apposition à la construction béton armé — lourde — change le paradigme de l’industrialisation qui dès lors apparaît comme un processus industriel, au même titre que la mécanique ou la chimie.
Ce séminaire entre dans le cadre de l’enseignement de la chaire d’histoire des techniques au Cnam, du Laboratoire HT2S (ex CDHTE), de l’Association francophone d’Histoire de la Construction. Il associe Hélène Vacher, professeure à l’ENSA de Nancy, et Kinda Fares, docteure architecte. Des chercheurs invités présenteront leurs travaux.
Ce séminaire de recherche historique, porte sur la construction neuve — bâtiment, logement, lotissement, travaux publics, génie militaire et civil, — et ses techniques. Le regard des historiens de la construction, de l’architecture, du logement, du travail ou de l’industrie, fixé sur le douloureux décollage industriel de la construction lourde en Europe dans l’immédiate Après-guerre est focalisé sur la seule technologie du béton armé. La construction légère — bois, métal — est totalement oubliée. Le bois, matériau largement oublié depuis les années 1960, est pourtant le premier porteur de l’industrialisation de la construction. D’abord pour les militaires, les sinistrés, les fortifications de campagne. Le premier Traité de l’art du baraquement d’Antoine Lomé (1804) jette fort à propos les bases de l’industrie du logement. La baraque est, dans la reconstruction. Le bois est aussi, avec les métaux le matériau des nouvelles résidences secondaires de la villégiature. La construction métallique, berceau de l’industrie et structure de bureau d’étude, elle joue un rôle fondamental dans l’industrialisation à condition d’analyser tous les métaux — fonte, fer, acier, zinc, aluminium — qui innervent — tube, poteau, — ou enveloppent — paroi, couverture. L’étude de la construction bois et métal — légère — en apposition à la construction béton armé — lourde — change le paradigme de l’industrialisation qui dès lors apparaît comme un processus industriel, au même titre que la mécanique ou la chimie.
Ce séminaire entre dans le cadre de l’enseignement de la chaire d’histoire des techniques au Cnam, du Laboratoire HT2S (ex CDHTE), de l’Association francophone d’Histoire de la Construction. Il associe Hélène Vacher, professeure à l’ENSA de Nancy, et Kinda Fares, docteure architecte. Des chercheurs invités présenteront leurs travaux.