Nos quatre candidat.e.s ont défendu avec dynamisme, inventivité, passion, humour et générosité les couleurs de notre établissement lors de la finale heSam Université du désormais célèbre concours Ma thèse en 180 secondes. Et l'un d'eux a particulièrement marqué les esprits ! Mais remontons d'abord un peu dans le temps, avant la remise du Prix du jury...
En tout, ils étaient douze doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s de l'École nationale supérieure d'arts et métiers ParisTech, de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et du Cnam à concourir au titre de "champion heSam Université". Après une première phase de sélection au sein de leurs établissements respectifs et 2 mois de travail intensif avec des professionnel.le.s (écriture du texte, mise en scène et gestuelle, gestion du stress, réalisation du visuel), ils sont montés sur scène avec la délicate mission de faire en trois minutes un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur leur projet de recherche pour un auditoire profane et diversifié. Le tout avec l’appui d’une seule diapositive ! comme l'expliquent les organisateurs du concours en France, la CPU et le CNRS.
En face d'eux pour les départager, un jury sérieux et très attentif composé de Clotilde Ferroud (représentante de la recherche à heSam Université et directrice déléguée à la recherche au Cnam), Younès Faydi (ingénieur de l’Ensam et gagnant de l'édition 2016), Valérie Benmoussa (représentante de la Casden, partenaire officiel de l’événement), Sophie Blitman (journaliste au Monde) et Olivier Hirt (responsable des enseignements et de la section recherche de l’ENSCI-Les Ateliers).
Et l'aventure ne s'arrête pas là car notre champion se voit maintenant confiée la lourde tâche de représenter notre ComUE à la finale nationale MT180 qui se tiendra les 13 & 14 juin à Paris. Et s'il remporte cette nouvelle étape, il prendra ensuite la route de Liège où se tiendra la finale internationale le jeudi 28 septembre 2017, à l'occasion du bicentenaire de l'Université de Liège !
Mais alors, qui est-il ce jeune champion ?
Jean-Jacques Machuret vient, à 72 ans, de soutenir sa thèse menée au sein du Laboratoire interdisciplinaire de recherches en sciences de l’action (Lirsa) sous la direction de Jean-Paul Aimetti et Maurice Thévenet et dont le titre est Les facteurs de la performance commerciale en formation professionnelle - Le cas du Néo Formateur Consultant (NFC).
"50 ans de carrière au parcours atypique, du statut de vendeur sans diplôme à 22 ans chez SIMCA à celui de docteur ès Sciences de gestion à 72 ans au Cnam, vendeur, cadre commercial, chef d’entreprise, consultant, enseignant, mentor, sa devise : Il faut toujours penser à planter des arbres pour que les générations futures soient à l’ombre l’été et puissent se chauffer l’hiver."
Sa thèse
Les facteurs de la performance commerciale en formation professionnelle - Le cas du Néo Formateur Consultant (NFC)
"La formation de 450 demandeur.euse.s d’emplois pendant 10 ans engage cette recherche. L’étude du contexte, l’opinion de 20 expert.e.s, 300 réponses à 25 questions identifient 2 facteurs de succès : la démonstration de l'expertise et le développement du climat de confiance et 4 paramètres : compréhension du client, implication personnelle, expérience, maîtrise des méthodes. Cela s’applique à tous dans les cas de retour à l’emploi ou d’évolution de carrière par la méthode du marketing de soi."
Sa prestation en vidéo