Atelier doctoral HT2S
Le séminaire doctoral réunit une fois par mois les doctorants du laboratoire HT2S. Les travaux de recherche discutés ont pour principal point commun de s’intéresser à des objets de recherches en Science and Technology Studies. Différents axes communs peuvent ainsi être soulevés telles que la coproduction des connaissances scientifiques, l’approche pragmatique des objets de recherche ou encore la méthodologie et l’analyse qualitative des discours. Durant chaque séance, un doctorant désigné préalablement présente l’état d’avancement de ces travaux de recherche (thèse, proposition de communication/publication). Sur la base de la présentation ainsi que du document de synthèse envoyé une semaine avant la présentation, les doctorants proposent un regard critique sur le travail réalisé en partageant leurs connaissances et leurs expériences de la recherche. Les séances font l’objet de comptes rendus qui serviront de base à la production d’un document de synthèse final en fin d’année, qui sera communiqué à l’ensemble des membres du laboratoire HT2S.
Le séminaire doctoral reste un moment privilégié de partage de connaissances dans l’expérience si individuelle et personnelle de la thèse, et contribue à former les jeunes chercheurs au travail en équipe. Outre la présentation de l’avancement des travaux de recherche, une partie de la séance est consacrée au partage d’informations concernant les appels à communication ou à publication ; les évènements scientifiques ; les publications d’ouvrages ou d’articles… La production d’une dynamique de groupe au sein de l’équipe doctorale constitue une étape importante dans le travail de thèse qui devient un moment d’ouverture et de partage.
Organisation : Cyril Fiorini et Saliha Hadna
Informations pratiques : toutes les séances ont lieu en salle 31.2.87, de 9h30 à 12h30.
Séance 1 : 24 novembre 2016
Séance d’ouverture.
Les doctorants du laboratoire HT2S se sont rencontrés pour discuter de la forme et du contenu de l’atelier qu’ils souhaitaient organiser ensemble. Tour à tour, les doctorants ont présenté leurs travaux de thèse afin de pouvoir trouver des pistes communes.
Séance 2 : 16 décembre 2016
Constitution de l'atelier.
Concernant la fréquence et le contenu des séances, nous avons retenu le rythme d’une séance par mois, composée de deux sessions :
- Une première session durant laquelle un tour de table est réalisé afin de constituer une « revue de presse » des doctorants : il s’agit de nous informer mutuellement des derniers articles, livres, évènements (colloques, appel à communication, à publication...) qui pourraient nous intéresser les uns les autres ;
- Une deuxième session durant laquelle un doctorant volontaire préalablement désigné nous présente l’avancement de ses recherches. Afin de lui venir en aide, les autres doctorants analysent sa présentation avec un regard critique et soulèvent les éventuelles erreurs, lui donnent des conseils, des références...
Séance 3 : 24 février 2017
Présentation des travaux de Saliha Hadna : « De la mobilisation à l’expertise associative : le suivi des anciennes mines de La Commanderie (Vendée/Deux-Sèvres) et de Pen ar Ran (Loire-Atlantique) »
Le reportage « Uranium : le scandale de la France contaminée » diffusé le 11 février 2009 dans l’émission « Pièces à conviction » (France 3) a mis en lumière la lutte historique d’associations environnementales locales militant pour la reconnaissance du risque lié aux stériles uranifères. Dans la période d’extraction (1950-2000), ces minerais étaient distribués gratuitement aux riverains pour être utilisés comme remblais lorsque leur teneur en uranium était jugée trop faible pour être envoyés en usine de traitement. Cependant, des campagnes de mesures menées par plusieurs associations ont révélé des taux de radioactivité parfois très élevés dans certaines zones ayant reçu ces stériles. L’exposition des riverains aux rayonnements ionisants est alors présentée comme un risque réel. A travers l’étude de deux anciens sites miniers, ce sont deux configurations de la prise en charge du risque qui sont données à voir, au sein desquelles se discute la notion d’expertise.
Séance 4 : 24 mars 2017
Présentation de Robert Nardone : « Le récit de la conquête spatiale par le Journal télévisé de 20h00 entre 1954 et 1984 : entre émerveillement et effroi ».
Les travaux de Robert Nardone portent sur l’analyse historique du traitement de l’actualité aérospatiale par le JT du 20h de la chaine historique. La thèse a pour objet d’observer et d’analyser la trajectoire d’un dispositif, jusque là inédit, dont la fonction est de diffuser quotidiennement par images et sons, des informations scientifiques et techniques à haute teneur stratégique, à un moment bien précis et strictement borné de l’histoire du monde. Comme tout dispositif il est constitué d’éléments hétérogènes. Ici deux éléments techniques intimement liés –des machines et une technique narrative- en une seule institution, la télévision, elle-même sous contrôle de l’Etat. In fine des hommes, des machines et du pouvoir politique, voilà le cadre dans lequel va s’élaborer le récit spécifique de la conquête spatiale.
Séance 5 : 27 avril 2017
Présentation des travaux de Cyril Fiorini : « Approfondir la démocratie technique par la co-construction des savoirs ? Etudier les pratiques de co‐construction des savoirs pour interroger leurs effets »
A partir de son expérience personnelle et de son intérêt scientifique pour les sciences citoyennes, Cyril s’intéresse aux pratiques de recherches dites participatives, qu’il définit comme « des pratiques d’implication d’acteurs de la société civile organisée dans des processus de recherche scientifique. » L’attention est portée sur les conditions d’émergence et d’institutionnalisation des pratiques de co-construction des savoirs en France.
Séance 6 : à préciser
Présentation des travaux de Marc Delepouve
Séance 7 : à préciser
Présentation des travaux de Ludovic Garattini